Margherita Ranaldo


 

Domaine : Langues et littératures étrangères

Sujet de thèse : La ville et l’imaginaire littéraire : lectures géo-critiques de Naples

Date de soutenance : 20/04/2016

Directeur·trice·s de recherche : Camillo Faverzani, Carlo Vecce (Cotutelle, Università degli studi di Napoli L’Orientale)

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Résumé : La thèse est divisée en deux parties. La première partie développe amplement le cadre épistémologique des interactions entre la géographie, la sociologie urbaine, la philosophie et la littérature. Les quatre premiers chapitres définissent le champ de recherche : l’étude de la ville comme objet d’investigation pluridisciplinaire, ainsi qu’un panorama, le plus exhaustif possible, des approches qui, dès les années 1940, ont analysé le paradigme de l’espace dans la tradition littéraire moderniste, et jusqu’aux contributions dans ce domaine de ces dernières décennies, à l’instar du spatial turn postmoderniste. La question de la relation entre l’espace et le texte littéraire est complexe car elle traverse toute l’histoire culturelle de l’Occident. Dans ce contexte, la représentation cartographique est un système de représentation qui a beaucoup en commun avec celui du récit littéraire, justement pour la capacité de l’un à entrer dans le tissu cognitif de l’autre et vice-versa. La deuxième partie est centrée sur la ville de Naples, sur son évolution urbanistique et la représentation littéraire qui lui est liée. Elle propose une interprétation critique de la technique géo-centrée adoptée. La deuxième partie présente donc, outre le cadre critique auquel il a été fait référence, des paragraphes consacrés à chaque auteure du corpus (Matilde Serao, Marguerite Yourcenar, Anna Maria Ortese, Elena Ferrante e Valeria Parrella), traversés par des lignes thématiques communes et caractérisés par un close-reading utile pour analyser dans le détail les lieux et l’espace dans les œuvres choisies (Telegrafi dello Stato, Anna, soror…, Il porto di Toledo, L’Amore molesto, Lo spazio bianco).