FORCED - Portuguese and Spanish Forced Labourers under National Socialism : History, Memory and Citizenship.


FORCED - Portuguese and Spanish Forced Labourers under National Socialism : History, Memory and Citizenship.

 

Programme : EUROPE FOR CITIZENS (« European Remembrance”)

 

Partenaires :

- UNIVERSIDADE NOVA DE LISBOA, Portugal (université principale)
- UNIVERSITE PARIS 8 VINCENNES SAINT-DENIS, France
- UNIVERSIDAD AUTONOMA DE BARCELONA, Espagne
- FUNDACIO SOLIDARITAT UB, Espagne/OBSERVATÓRIO EUROPEU DAS MEMÓRIAS (EUROM), Espagne
- INTERNATIONAL TRACING SERVICE, Allemagne
- ASSOCIAÇÃO DE PROFESSORES DE HISTÓRIA, Portugal
 

Collaborent au projet :

- Amicale de Mauthausen (Barcelone)
- Memorial Democratic (Barcelone)
- Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (Caen)
 

Equipe :

- Cláudia Ninhos, Universidade Nova de Lisboa, Portugal,
- Cristina Clímaco, Université Paris 8,
- Marta Simó, Universidad Autonoma se Barcelona, Espagne
- Jordi Guixé, EUROM
- David Gonzalez, Fundacio Solidaritat
- Marta Torres, APH
 
 
L’un des aspects les moins connus de la Seconde Guerre mondiale est la question du travail forcé mis en place par l’Allemagne nazie. Ce système brutal a déporté des millions de civils étrangers des pays occupés qui, aux côtés des prisonniers de guerre et des détenus des camps de concentration pour les faire travailler comme des esclaves. Ce phénomène omniprésent dans toute l’Europe est largement absent de la mémoire européenne, et ce n’est que récemment que l’historiographie a commencé à l’analyser, à identifier ces victimes et à reconstruire leurs trajectoires de vie oubliées. Les victimes espagnoles et portugaises du régime nazi ont été davantage négligées en raison de la neutralité de ces deux pays et de l’impression correspondante qu’eux-mêmes et leurs peuples n’avaient rien à voir avec le conflit.
Les recherches engagées par FORCED visent à mettre en lumière ce passé européen commun et à encourager une réflexion de grande ampleur sur les conséquences des régimes totalitaires et le maintien de la mémoire de leurs victimes. Outre les historiens, le principal public cible du projet est la communauté éducative ainsi que la société civile.